Les étudiants en médecine reprennent les négociations : Est-ce le début de la fin de la crise ?

La Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie a salué jeudi l’interaction positive du Chef du gouvernement avec leur dossier. Dans un communiqué publié à l’issue d’une rencontre qui avait réuni les représentants de cette organisation avec des responsables de la primature, les étudiants ont exprimé leur optimisme quant à l’aboutissement de cette médiation, notant qu’un éventuel report des examens du deuxième semestre serait souhaitable et pourrait accorder une chance pour l’aboutissement du dialogue. Les futurs médecins ont par ailleurs rappelé que le réexamen des mesures disciplinaires prononcées à l’encontre de leurs camarades serait parmi les questions prioritaires qu’il faudra également traiter.

Assistera-on prochainement enfin au dénouement de la crise des Facultés de médecine ? En tous cas, quelques signaux favorables laissent entrevoir une possible solution à cette crise qui n’a que trop duré. Selon une étudiante en médecine qui a préféré garder l’anonymat, les représentants de la Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie ont été reçus jeudi par des responsables au sein de la primature pour présenter leurs différentes revendications. Cette réunion est in tervenue une journée seulement après la rencontre tenue mercredi dernier et qui avait réuni le Chef du gouvernement avec les doyens des Facultés de médecine et de pharmacie du Royaume, en présence du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui, et qui, rappelons-le, avait été consacrée à l’évaluation de l’état d’avancement de la réforme du secteur de la formation dans le domaine de la santé.

D’après la même source, les étudiants en médecine ont bien accueilli cette invitation, espérant une relance prochaine du dialogue. «Nous saluons vivement cette interaction gouvernementale visant à intervenir efficacement en vue d’établir une médiation dans notre dossier», souligne-t-elle. En effet, la commission a tenu à saluer, dans un communiqué publié jeudi, l’interaction du gouvernement ainsi que la tenue d’une réunion préliminaire visant à asseoir les bases d’une médiation sérieuse afin de parvenir à des solutions finales pour lever l’incertitude qui prévaut depuis plus de deux ans concernant la formation.

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Une réunion qui avait également pour objectif de clarifier les différents points en suspens, notamment les volets relatifs à la préservation de la qualité de la formation médicale et pharmaceutique. La commission a par ailleurs estimé que le report des examens de la session de juin contribuerait à offrir une chance pour l’aboutissement de cette médiation à une solution à cette crise, notant que la question des sanctions constituerait l’un des points prioritaires à traiter dans le cadre de cette médiation.

Il convient de souligner que cette réunion est intervenue au moment où des conseillers de la deuxième Chambre avaient adressé une pétition au Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, l’appelant à intervenir pour trouver une solution urgente au dossier des étudiants en médecine, pharmacie et médecine dentaire, après que la tension est montée d’un cran dans ce secteur. Les conseillers ont relevé que cette tension s’était «intensifiée en raison d’un ensemble de décisions disciplinaires qui ont été prises, au lieu d’ouvrir la porte au dialogue avec les représentants des étudiants et d’écouter leurs problèmes et leurs préoccupations».

Mots Clés : Étudiants , Médecine ,Gouvernement , Dialogue , Examens , Sanctions , Médiation , Facultés.