Les frais au lieu de la gratuité de l'enseignement mettent Midaoui face aux étudiants chercheurs
Les nouveaux frais imposés aux fonctionnaires souhaitant poursuivre leurs études supérieures ont relancé le débat sur l'avenir de l'enseignement public au Maroc, après que certaines universités ont décidé d'appliquer des sommes d'argent variant entre 6 000 et 17 000 dirhams selon le cycle universitaire.
Cette mesure a suscité une vague de mécontentement généralisée parmi les fonctionnaires, les étudiants et les professeurs chercheurs, et a été considérée comme une atteinte au principe de la gratuité de l'enseignement et une menace pour le droit de larges catégories à poursuivre une formation académique. Des observateurs des affaires éducatives estiment que ces frais ont été imposés sans base légale claire et sans tenir
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compte de la situation sociale des fonctionnaires à revenus moyens ou limités, qui pourraient se retrouver face à des charges financières dépassant le quart de leurs revenus annuels, simplement pour accéder à la licence professionnelle, au master ou au doctorat. Des experts du système éducatif ont également exprimé leurs craintes que cette tendance ne transforme l'université publique en un espace commercial, au lieu de son rôle initial en tant que levier de la connaissance et domaine de réalisation de l'égalité des chances. Malgré les assurances officielles que la gratuité de l'enseignement supérieur reste un principe intangible, les critiques ne se sont pas calmées, les opposants considérant cela comme une démarche tardive et manquant d'une vision claire pour protéger les droits des fonctionnaires et garantir la justice sociale en matière d'accès à l'université. Les personnes concernées et les acteurs éducatifs demandent au gouvernement et au ministère de l'Enseignement supérieur d'intervenir d'urgence pour annuler ces frais ou mettre en place des
mécanismes de soutien efficaces, ainsi que de publier un cadre réglementaire clair interdisant la répétition de telles décisions, qui sont qualifiées de dérogation injustifiée aux contrôles légaux et sociaux sur lesquels repose l'enseignement universitaire public au Maroc.
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Mots Clés :
frais d’inscription | enseignement public | Maroc | fonctionnaires | gratuité | accès à l'éducation | mécontentement | réforme