Langues : Le mandarin, la nouvelle passion des jeunes Marocains
Langue millénaire devenue levier d’avenir, le mandarin attire désormais un public marocain de plus en plus large. De la salle de classe universitaire aux écoles primaires, l’enseignement du chinois s’impose comme un nouvel horizon linguistique et économique, porté par l’action des Instituts Confucius et la montée en puissance des échanges sino-marocains.
Longtemps perçu comme une langue complexe, le chinois attire désormais un nombre croissant de Marocains. Étudiants, professionnels et curieux se lancent dans l’apprentissage du mandarin, séduits par l’essor économique et culturel de la Chine, devenue un acteur incontournable sur la scène mondiale. Cet engouement s’accompagne d’une multiplication des centres de formation linguistique, dont l’Institut Confucius, présent dans plusieurs grandes villes du Royaume, afin de répondre à une demande en constante progression.
La Pʳᵉ Fadma Aït Mous, directrice marocaine de l’Institut Confucius de l’Université Hassan II de Casablanca, confirme cette tendance :
«L’engouement pour le mandarin est réel et mesurable. Depuis la création de l’Institut, plus de 10.000 personnes ont suivi nos formations. En 2022, à l’occasion de notre dixième anniversaire, nous avions plus de 1.000 inscriptions effectives (cours en ligne et en présentiel), pour une demande dépassant 5.000 candidatures. En 2024, le nombre d’apprenants a encore augmenté de 20% par rapport à 2023, atteignant près de 1.800 étudiants. Pour 2025, nous enregistrons déjà environ 1.900 préinscriptions», explique la directrice. Et d’ajouter : «Cette demande s’accompagne d’attentes nouvelles : davantage de cours en ligne pour les apprenants vivant hors de Casablanca, des créneaux supplémentaires le week-end, et des programmes adaptés aux plus jeunes».
«L’engouement pour le mandarin est réel et mesurable. Depuis la création de l’Institut, plus de 10.000 personnes ont suivi nos formations. En 2022, à l’occasion de notre dixième anniversaire, nous avions plus de 1.000 inscriptions effectives (cours en ligne et en présentiel), pour une demande dépassant 5.000 candidatures. En 2024, le nombre d’apprenants a encore augmenté de 20% par rapport à 2023, atteignant près de 1.800 étudiants. Pour 2025, nous enregistrons déjà environ 1.900 préinscriptions», explique la directrice. Et d’ajouter : «Cette demande s’accompagne d’attentes nouvelles : davantage de cours en ligne pour les apprenants vivant hors de Casablanca, des créneaux supplémentaires le week-end, et des programmes adaptés aux plus jeunes».
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La Pʳᵉ Aït Mous souligne également que, sur le plan académique et institutionnel, l’Institut Confucius a renforcé son action à travers deux partenariats structurants.
Le premier, établi avec la Faculté des lettres et des sciences humaines Aïn Chock, a permis la création, en 2016, d’un parcours en Études/Langue et Culture chinoises – rebaptisé en 2023 – qui a déjà enregistré 2.373 inscriptions et formé 201 diplômés, dont 76% de femmes. Pour l’année universitaire 2024-2025, ce programme a rassemblé 350 étudiants, soit environ 7% des effectifs de la filière Langues, encadrés par cinq professeurs de l’Institut.
Le second partenariat, conclu avec la Fondation BMCE Bank, permet à l’Institut de dispenser des cours de chinois dans trois écoles primaires soutenues par la Fondation, dont une à Bouskoura (en présentiel), et Ouled Larbi et Ouahdana (à distance). Destinés aux élèves des 5ᵉ et 6ᵉ années, ces cours axés sur le chinois communicatif ont bénéficié à 180 enfants pour l’année scolaire 2024-2025.
Selon la Pʳᵉ Aït Mous, cet essor dépasse la simple curiosité linguistique : il s’inscrit dans une logique économique, éducative et culturelle où la maîtrise du mandarin devient un véritable atout pour les jeunes comme pour les professionnels.
Cette dynamique s’étend désormais à d’autres villes. De nouvelles formations dédiées à la langue et à la culture chinoises ont vu le jour à Rabat et à Meknès, venant compléter la licence en Études chinoises de Aïn Chock. Ces initiatives traduisent un renforcement progressif de l’offre pédagogique et un intérêt croissant pour la Chine dans le paysage académique marocain.
Le premier, établi avec la Faculté des lettres et des sciences humaines Aïn Chock, a permis la création, en 2016, d’un parcours en Études/Langue et Culture chinoises – rebaptisé en 2023 – qui a déjà enregistré 2.373 inscriptions et formé 201 diplômés, dont 76% de femmes. Pour l’année universitaire 2024-2025, ce programme a rassemblé 350 étudiants, soit environ 7% des effectifs de la filière Langues, encadrés par cinq professeurs de l’Institut.
Le second partenariat, conclu avec la Fondation BMCE Bank, permet à l’Institut de dispenser des cours de chinois dans trois écoles primaires soutenues par la Fondation, dont une à Bouskoura (en présentiel), et Ouled Larbi et Ouahdana (à distance). Destinés aux élèves des 5ᵉ et 6ᵉ années, ces cours axés sur le chinois communicatif ont bénéficié à 180 enfants pour l’année scolaire 2024-2025.
Selon la Pʳᵉ Aït Mous, cet essor dépasse la simple curiosité linguistique : il s’inscrit dans une logique économique, éducative et culturelle où la maîtrise du mandarin devient un véritable atout pour les jeunes comme pour les professionnels.
Cette dynamique s’étend désormais à d’autres villes. De nouvelles formations dédiées à la langue et à la culture chinoises ont vu le jour à Rabat et à Meknès, venant compléter la licence en Études chinoises de Aïn Chock. Ces initiatives traduisent un renforcement progressif de l’offre pédagogique et un intérêt croissant pour la Chine dans le paysage académique marocain.
Des profils d’apprenants de plus en plus diversifiés
Pour la Pʳᵉ Zheng Qiong, ancienne directrice chinoise de l’Institut Confucius de Casablanca, le profil des apprenants s’est profondément transformé. «À nos débuts, la majorité des étudiants provenaient de l’Université Hassan II. Aujourd’hui, nous recevons des fonctionnaires, des salariés du privé, des professionnels de divers domaines, mais aussi des retraités curieux ou désireux d’acquérir une nouvelle compétence.»
L’apprentissage du chinois attire également un public plus jeune, notamment grâce à des partenariats avec la Fondation BMCE Bank, qui introduit la langue dans les écoles primaires. De plus en plus de parents considèrent le chinois comme un investissement pour l’avenir de leurs enfants. «Cette ouverture vers un public plus jeune transforme le profil traditionnel des apprenants», explique la Pʳᵉ Zheng. «Beaucoup cherchent aujourd’hui à certifier leurs compétences à travers les examens HSK ou à envisager des mobilités académiques et professionnelles vers la Chine.»
Elle souligne que le mandarin, autrefois perçu comme une simple curiosité culturelle, est désormais reconnu comme un véritable levier de carrière, de mobilité internationale et decoopération économique. Les femmes y occupent une place prépondérante, confirmant une tendance déjà observée dans les filières universitaires dédiées à cette langue.
L’apprentissage du chinois attire également un public plus jeune, notamment grâce à des partenariats avec la Fondation BMCE Bank, qui introduit la langue dans les écoles primaires. De plus en plus de parents considèrent le chinois comme un investissement pour l’avenir de leurs enfants. «Cette ouverture vers un public plus jeune transforme le profil traditionnel des apprenants», explique la Pʳᵉ Zheng. «Beaucoup cherchent aujourd’hui à certifier leurs compétences à travers les examens HSK ou à envisager des mobilités académiques et professionnelles vers la Chine.»
Elle souligne que le mandarin, autrefois perçu comme une simple curiosité culturelle, est désormais reconnu comme un véritable levier de carrière, de mobilité internationale et decoopération économique. Les femmes y occupent une place prépondérante, confirmant une tendance déjà observée dans les filières universitaires dédiées à cette langue.
Les raisons d’un engouement durable
Pour la Pr Ait Mous, cet engouement s’explique avant tout par l’intensification des relations sino-marocaines et le poids croissant de la Chine dans l’économie mondiale. « Les investissements chinois au Maroc se multiplient, créant une forte demande pour des profils maîtrisant le mandarin. Pour la jeunesse marocaine, cette compétence représente un avantage concurrentiel dans les secteurs du commerce, du tourisme, de la diplomatie ou des nouvelles technologies », souligne-t-elle.
Au-delà de l’aspect professionnel, l’intérêt pour le chinois s’accompagne souvent d’une curiosité culturelle profonde. De nombreux apprenants se passionnent pour la littérature, les arts martiaux, la musique ou le cinéma chinois. « Cette dimension culturelle est essentielle, ajoute la Pr Ait Mous. Elle traduit une ouverture d’esprit et une envie de dialogue interculturel qui dépassent la seule utilité professionnelle ». Enfin, les perspectives offertes aux jeunes Marocains maîtrisant le mandarin sont multiples, souligne la Pr Zheng Qiong.
Sur le plan académique, cette compétence ouvre la voie à des bourses du gouvernement chinois ou des Instituts Confucius, permettant de poursuivre des études dans des universités de premier rang. Les étudiants peuvent ainsi se former dans des domaines stratégiques tels que les hautes technologies, les énergies renouvelables, la construction, la fintech, la logistique ou l’aérospatiale, où la Chine occupe une position mondiale de référence.
Sur le plan professionnel, le chinois représente un atout majeur pour intégrer les entreprises chinoises implantées au Maroc, notamment dans le commerce, la logistique ou les télécommunications, où les profils bilingues sont très recherchés.
Enfin, certains diplômés choisissent de mettre leur maîtrise linguistique au service de l’enseignement, de la médiation culturelle ou de l’entrepreneuriat, en créant des structures de coopération ou de conseil sino-marocaines. Autant de débouchés qui font du mandarin un levier stratégique d’avenir pour la jeunesse marocaine. Selon la Pr Zheng Qiong, cette dynamique pourrait conduire à une intégration progressive du mandarin dans le système éducatif marocain. « À long terme, nous pensons que le mandarin pourrait être enseigné plus largement dans les établissements publics. Cette évolution est soutenue par l’intérêt croissant pour la langue et les opportunités qu’elle offre. »
Au-delà de l’aspect professionnel, l’intérêt pour le chinois s’accompagne souvent d’une curiosité culturelle profonde. De nombreux apprenants se passionnent pour la littérature, les arts martiaux, la musique ou le cinéma chinois. « Cette dimension culturelle est essentielle, ajoute la Pr Ait Mous. Elle traduit une ouverture d’esprit et une envie de dialogue interculturel qui dépassent la seule utilité professionnelle ». Enfin, les perspectives offertes aux jeunes Marocains maîtrisant le mandarin sont multiples, souligne la Pr Zheng Qiong.
Sur le plan académique, cette compétence ouvre la voie à des bourses du gouvernement chinois ou des Instituts Confucius, permettant de poursuivre des études dans des universités de premier rang. Les étudiants peuvent ainsi se former dans des domaines stratégiques tels que les hautes technologies, les énergies renouvelables, la construction, la fintech, la logistique ou l’aérospatiale, où la Chine occupe une position mondiale de référence.
Sur le plan professionnel, le chinois représente un atout majeur pour intégrer les entreprises chinoises implantées au Maroc, notamment dans le commerce, la logistique ou les télécommunications, où les profils bilingues sont très recherchés.
Enfin, certains diplômés choisissent de mettre leur maîtrise linguistique au service de l’enseignement, de la médiation culturelle ou de l’entrepreneuriat, en créant des structures de coopération ou de conseil sino-marocaines. Autant de débouchés qui font du mandarin un levier stratégique d’avenir pour la jeunesse marocaine. Selon la Pr Zheng Qiong, cette dynamique pourrait conduire à une intégration progressive du mandarin dans le système éducatif marocain. « À long terme, nous pensons que le mandarin pourrait être enseigné plus largement dans les établissements publics. Cette évolution est soutenue par l’intérêt croissant pour la langue et les opportunités qu’elle offre. »
Un réseau national en plein essor
Outre l’Institut Confucius de Casablanca, le Maroc compte désormais deux autres établissements similaires : celui de Rabat, en partenariat avec l’Université de Pékin, et celui de Tanger, lié à l’Université Normale des Sciences et des Technologies du Jiangxi. Le Centre culturel chinois de Rabat, inauguré en 2018, joue également un rôle clé dans la promotion du bilinguisme et des échanges culturels.
Le développement du mandarin s’appuie aussi sur un réseau associatif dynamique. L’Association d’amitié et d’échange maroco-chinoise (AAEMC), l’Association de Coopération Afrique-Chine pour le Développement au Maroc et la Sino-North Africa Education Innovation Association contribuent activement au rapprochement entre les deux pays sur les plans économique, éducatif et culturel.
À terme, le mandarin pourrait s’imposer comme une langue étrangère majeure dans le système éducatif marocain, aux côtés du français, de l’anglais et de l’espagnol. « Avec un soutien institutionnel fort et une formation continue des enseignants, le Maroc peut doter sa jeunesse des compétences nécessaires pour s’épanouir dans un monde globalisé », conclut la Pr Zheng Qiong. Ainsi, le mandarin s’affirme non seulement comme un pont entre deux civilisations millénaires, mais aussi comme un levier stratégique pour l’avenir du Maroc.
Le développement du mandarin s’appuie aussi sur un réseau associatif dynamique. L’Association d’amitié et d’échange maroco-chinoise (AAEMC), l’Association de Coopération Afrique-Chine pour le Développement au Maroc et la Sino-North Africa Education Innovation Association contribuent activement au rapprochement entre les deux pays sur les plans économique, éducatif et culturel.
À terme, le mandarin pourrait s’imposer comme une langue étrangère majeure dans le système éducatif marocain, aux côtés du français, de l’anglais et de l’espagnol. « Avec un soutien institutionnel fort et une formation continue des enseignants, le Maroc peut doter sa jeunesse des compétences nécessaires pour s’épanouir dans un monde globalisé », conclut la Pr Zheng Qiong. Ainsi, le mandarin s’affirme non seulement comme un pont entre deux civilisations millénaires, mais aussi comme un levier stratégique pour l’avenir du Maroc.
L’Institut Confucius de Casablanca mise sur l’innovation pour répondre à l’essor du mandarin
À l’heure où l’intérêt pour le mandarin connaît un essor continu au Maroc, l’Institut Confucius de l’Université Hassan II de Casablanca s’impose comme un acteur clé dans la promotion de la langue et de la culture chinoises. Son directeur, Dʳ Cheng Hongjin, détaille les méthodes d’enseignement, les outils numériques mis en place ainsi que les projets à venir pour accompagner cet élan.
«L’enseignement du mandarin à l’Institut Confucius est principalement dispensé en présentiel, avec des cours adaptés aux niveaux débutant, intermédiaire et avancé», explique Dʳ Cheng Hongjin. Les classes, limitées à 25 étudiants, favorisent selon lui «une interaction étroite entre enseignants et apprenants et garantissent une progression efficace».
Pour les niveaux débutant et intermédiaire, les méthodes d’apprentissage reposent sur «des dialogues situationnels, des jeux de rôle, des activités de groupe et des supports multimédias». L’objectif : renforcer les quatre compétences essentielles – écoute, expression orale, lecture et écriture – afin de construire une base solide. Au niveau avancé, poursuit-il, «nous privilégions les discussions, les débats et l’analyse de textes afin de développer la pensée critique et la capacité d’expression en chinois».
Mais l’Institut ne se limite pas à la salle de classe. Il propose régulièrement des activités culturelles telles que des ateliers de calligraphie, des cours de cuisine chinoise, des projections de films ou encore des célébrations traditionnelles. «Ces activités créent un environnement immersif qui permet aux apprenants de renforcer leur compréhension de la culture chinoise tout en pratiquant la langue», souligne le directeur.
«L’enseignement du mandarin à l’Institut Confucius est principalement dispensé en présentiel, avec des cours adaptés aux niveaux débutant, intermédiaire et avancé», explique Dʳ Cheng Hongjin. Les classes, limitées à 25 étudiants, favorisent selon lui «une interaction étroite entre enseignants et apprenants et garantissent une progression efficace».
Pour les niveaux débutant et intermédiaire, les méthodes d’apprentissage reposent sur «des dialogues situationnels, des jeux de rôle, des activités de groupe et des supports multimédias». L’objectif : renforcer les quatre compétences essentielles – écoute, expression orale, lecture et écriture – afin de construire une base solide. Au niveau avancé, poursuit-il, «nous privilégions les discussions, les débats et l’analyse de textes afin de développer la pensée critique et la capacité d’expression en chinois».
Mais l’Institut ne se limite pas à la salle de classe. Il propose régulièrement des activités culturelles telles que des ateliers de calligraphie, des cours de cuisine chinoise, des projections de films ou encore des célébrations traditionnelles. «Ces activités créent un environnement immersif qui permet aux apprenants de renforcer leur compréhension de la culture chinoise tout en pratiquant la langue», souligne le directeur.
Une pédagogie enrichie par le numérique
L’Institut Confucius mise également sur la technologie pour accompagner les apprenants. «Nous encourageons l’utilisation de plateformes en ligne, notamment l’application “Taoli”, pour les révisions et la pratique autonome», précise Dʳ Cheng. Cette application propose des exercices interactifs couvrant le vocabulaire, la grammaire, la lecture et l’écoute, ainsi que des tests adaptés à chaque niveau. Elle constitue, selon lui, «un complément numérique efficace et motivant à l’enseignement présentiel».
Par ailleurs, l’établissement développe des projets innovants, tels que des échanges linguistiques avec des étudiants chinois ou des ateliers thématiques, afin de créer un lien concret entre langue et culture. «Notre approche intégrée, combinant rigueur académique, immersion culturelle et outils numériques, permet aux apprenants d’acquérir une maîtrise durable et pratique du mandarin», affirme-t-il.
Par ailleurs, l’établissement développe des projets innovants, tels que des échanges linguistiques avec des étudiants chinois ou des ateliers thématiques, afin de créer un lien concret entre langue et culture. «Notre approche intégrée, combinant rigueur académique, immersion culturelle et outils numériques, permet aux apprenants d’acquérir une maîtrise durable et pratique du mandarin», affirme-t-il.
De nouveaux projets pour accompagner la demande croissante
Soutenu par ses deux universités partenaires – l’Université Hassan II de Casablanca (UH2C) et la Shanghai International Studies University (SISU) –, l’Institut Confucius prépare plusieurs initiatives pour répondre à l’intérêt croissant pour le mandarin.
«Nous prévoyons d’étendre notre corps enseignant et d’ouvrir davantage de sites d’enseignement afin de répondre à la demande», annonce Dʳ Cheng.
L’Institut souhaite également renforcer sa présence dans les écoles primaires et secondaires, notamment à travers son partenariat avec la Fondation BMCE Bank, pour initier les enfants dès le plus jeune âge. Autre projet majeur : le développement de cours en ligne à destination des apprenants en zones rurales et des professionnels en activité, afin de rendre l’apprentissage «plus accessible et flexible».
Dans une logique de professionnalisation, Dʳ Cheng révèle le lancement prochain de programmes «Chinois + Compétences professionnelles», combinant apprentissage linguistique et savoir-faire directement applicables sur le marché du travail.
L’Institut poursuivra en parallèle ses activités culturelles, camps d’été en Chine et concours de langue, qui favorisent l’immersion et les échanges interculturels.
«Nous prévoyons d’étendre notre corps enseignant et d’ouvrir davantage de sites d’enseignement afin de répondre à la demande», annonce Dʳ Cheng.
L’Institut souhaite également renforcer sa présence dans les écoles primaires et secondaires, notamment à travers son partenariat avec la Fondation BMCE Bank, pour initier les enfants dès le plus jeune âge. Autre projet majeur : le développement de cours en ligne à destination des apprenants en zones rurales et des professionnels en activité, afin de rendre l’apprentissage «plus accessible et flexible».
Dans une logique de professionnalisation, Dʳ Cheng révèle le lancement prochain de programmes «Chinois + Compétences professionnelles», combinant apprentissage linguistique et savoir-faire directement applicables sur le marché du travail.
L’Institut poursuivra en parallèle ses activités culturelles, camps d’été en Chine et concours de langue, qui favorisent l’immersion et les échanges interculturels.
Un pont académique entre le Maroc et la Chine
Sur le plan institutionnel, l’Institut Confucius ambitionne de jouer un rôle central dans la coopération académique et scientifique entre le Maroc et la Chine. «Nous agissons comme une plateforme entre nos deux universités partenaires pour développer davantage de programmes de mobilité d’étudiants et de chercheurs», indique le directeur.
Il rappelle également la tenue annuelle de la conférence «Sur les extrémités de la Route de la Soie, Maroc-Chine», organisée en alternance entre Casablanca et Shanghai. «Cette année, elle se tiendra à Shanghai, renforçant ainsi les échanges académiques et culturels», précise-t-il.
Enfin, l’Institut prévoit de développer des projets conjoints de recherche dans diverses disciplines, avec pour ambition de «promouvoir la production scientifique collaborative et de consolider l’Institut Confucius comme un centre stratégique d’échanges académiques, culturels et scientifiques».
Il rappelle également la tenue annuelle de la conférence «Sur les extrémités de la Route de la Soie, Maroc-Chine», organisée en alternance entre Casablanca et Shanghai. «Cette année, elle se tiendra à Shanghai, renforçant ainsi les échanges académiques et culturels», précise-t-il.
Enfin, l’Institut prévoit de développer des projets conjoints de recherche dans diverses disciplines, avec pour ambition de «promouvoir la production scientifique collaborative et de consolider l’Institut Confucius comme un centre stratégique d’échanges académiques, culturels et scientifiques».
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mandarin | Institut Confucius | Maroc | échanges sino-marocains | formation linguistique | culture chinoise | éducation | coopération académique