
Grève dans les Facultés de médecine : les députés plaident la cause des étudiants
Alors que la crise des étudiants en médecine en grève depuis près de quatre mois est toujours sans issue, des voix s’élèvent pour que la sagesse et l’esprit de compromis l’emportent, surtout après l’intervention lundi à la Chambre des représentant de Abdellatif Miraoui, qui a brillé par son intransigeance. En effet, le passage du ministre de l’Enseignement supérieur a suscité des réactions vives chez les députés. Ces derniers n’ont pas raté l’occasion pour fustiger le ministre et son mode de gestion de ce dossier, appelant à une relance immédiate du dialogue afin d’éviter le scénario de l’année blanche qui se précise au fil des jours. Mais bien au-delà, pour les parlementaires, cette crise risque d’avoir des conséquences incalculables sur l’avenir des étudiants, mais aussi sur les l’attractivité des études médicales au Maroc et par conséquent sur le chantier de réforme de la protection sociale.
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Le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui, s’est retrouvé lundi dernier sous le feu nourri des critiques, suite à son intervention à la Chambre des représentants. En effet, les députés des partis de l’opposition, mais aussi de la majorité, ont fustigé, tour à tour, le mode de la gestion du dossier des étudiants en médecine qui observent une grève depuis plus de 4 mois, accusant le ministre de tenir un discours «musclé» qui n’est pas de nature à favoriser une issue convenable à cette crise. Les députés, qui ont pris fait et cause pour les grévistes, ont soutenu que les étudiants défendaient pourtant des revendications légitimes, comme l’amélioration de la qualité de leur formation et le renforcement de l’encadrement.
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