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Enseignement supérieur: 75% des étudiants voient l'IA comme un atout pour l'apprentissage

L’essor fulgurant de l’intelligence artificielle (IA) a transcendé les frontières du possible, remodelant de manière radicale divers secteurs, dont la recherche et l’enseignement supérieur. En effet, 75% des étudiants reconnaissent que l’IA, grâce à ses nombreux avantages, améliore la qualité de l’apprentissage, selon une récente étude.

Baptisée « L’impact de l’Intelligence Artificielle sur la recherche et l’enseignement supérieur au Maroc », l’étude élaborée par les chercheurs Ghizlane Moukhliss, Khalid Lahyani et Ghizlane, se propose d’explorer l’impact profond de l’IA au sein des universités marocaines, en mettant l’accent sur son influence transformative, scrutant ses avantages indéniables, ses défis ardus, et les perspectives qui s’ouvrent sur un horizon futur.

Selon l’enquête menée à cette fin, plus de 38% des enseignants ont une connaissance limitée des outils d’intelligence artificielle, tandis que 29% en ont une connaissance modérée et 10% n’en ont aucune. De plus, elle indique que l’IA est intégrée dans certains cours dans 53% des établissements, mais totalement absente dans 35% d’entre eux. Bien que plus de 67% des enseignants aient déjà utilisé des outils basés sur l’IA dans leur enseignement ou leurs recherches, 33% des répondants n’ont jamais eu recours à de tels outils.

 
 

L’essor fulgurant de l’intelligence artificielle (IA) a transcendé les frontières du possible, remodelant de manière radicale divers secteurs, dont la recherche et l’enseignement supérieur. En effet, 75% des étudiants reconnaissent que l’IA, grâce à ses nombreux avantages, améliore la qualité de l’apprentissage, selon une récente étude.

Baptisée « L’impact de l’Intelligence Artificielle sur la recherche et l’enseignement supérieur au Maroc », l’étude élaborée par les chercheurs Ghizlane Moukhliss, Khalid Lahyani et Ghizlane, se propose d’explorer l’impact profond de l’IA au sein des universités marocaines, en mettant l’accent sur son influence transformative, scrutant ses avantages indéniables, ses défis ardus, et les perspectives qui s’ouvrent sur un horizon futur.

Selon l’enquête menée à cette fin, plus de 38% des enseignants ont une connaissance limitée des outils d’intelligence artificielle, tandis que 29% en ont une connaissance modérée et 10% n’en ont aucune. De plus, elle indique que l’IA est intégrée dans certains cours dans 53% des établissements, mais totalement absente dans 35% d’entre eux. Bien que plus de 67% des enseignants aient déjà utilisé des outils basés sur l’IA dans leur enseignement ou leurs recherches, 33% des répondants n’ont jamais eu recours à de tels outils.

Les chercheurs soulignent également que les enseignants ont déjà exploité des outils d’IA dans leurs pratiques pédagogiques et leurs travaux de recherche, notamment pour la traduction et la vérification linguistique, la détection de plagiat ou de fraude, ainsi que la création ou l’adaptation de supports d’enseignement.

Par ailleurs, les enseignants se montrent enclins à s’investir dans l’utilisation de l’IA en enseignement. Plus de 64% estiment qu’il leur serait aisé d’acquérir les compétences nécessaires pour utiliser un outil IA. En outre, 55% affirment avoir une vision claire de leur rôle en tant qu’éducateurs dans l’utilisation de ces outils.

D’un côté, plus de 92% des enseignants reconnaissent que les intentions des acteurs du milieu de l’enseignement supérieur au Maroc peuvent influencer l’adoption de l’IA. De l’autre, plus de 95% des répondants considèrent que les outils IA générateurs ne sauraient jamais remplacer la présence physique et l’interaction personnelle d’un enseignant en classe.

Quant au sondage effectué auprès des étudiants, il s’est avéré que la majorité des participants, soit 44%, sont des doctorants, tandis que 40% sont des étudiants en licence. Celui-ci dévoile que plus de 40% des étudiants maîtrisent les outils d’IA à un niveau modéré, tandis que plus de 32% en ont une connaissance superficielle.

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Néanmoins, ChatGPT règne en maître parmi les étudiants avec une popularité écrasante de 85%, suivi par Midjourney à 6,22%, Bard à 4,53%, et OpenAI à 2,50%. En ce qui concerne les usages, 151 étudiants ont recours à ces outils pour « Obtenir des informations supplémentaires », 124 pour « Fournir des traductions et vérifier la langue », et 103 pour « Demander des améliorations de la structure du texte ».

En outre, les participants estiment que l’IA améliore principalement la qualité de l’apprentissage (75%), avec des avantages supplémentaires comme un assistant disponible 24/7 et une efficacité accrue. Ils confirment que l’IA facilite leurs études et recherches, accélère les tâches et booste la productivité. Cependant, seuls 17,3% notent des améliorations concrètes, contre 82% qui n’observent aucune différence.

Par ailleurs, les étudiants ont identifié divers obstacles à l’adoption de l’IA dans l’enseignement supérieur, tels que le manque de formation, la crainte du plagiat et fraude, la diffusion d’informations erronées, la réduction de l’effort des étudiants, la paresse, les dilemmes éthiques, la suppression de l’innovation et de la créativité, l’irresponsabilité des étudiants, le manque de familiarité des enseignants avec l’IA, les coûts élevés des outils et la crainte de réduire l’intelligence humaine.

A cet égard, les interrogés ont recommandé  la formation des étudiants et des enseignants, l’établissement de cadres éthiques, l’organisation de conférences sur l’IA, et l’incitation à l’utilisation de l’IA dans les programmes d’enseignement, afin d’améliorer l’intégration de l’IA dans le système éducatif.

Mots Clés : Intelligence artificielle (IA) , Recherche , Enseignement supérieur , Universités marocaines , Outils d'IA , Apprentissage , Obstacle , Intégration.

 


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