C'est une expérience pour le moins désagréable. Une centaine d'étudiants de l'école de commerce ISEFAC, à Lille et à Paris, se retrouvent sans diplôme. Entre formation douteuse et diplôme de substitution sans valeur, les esprits s'échauffent. Récit d'un cafouillage de l'enseignement privé.
« Sur France Compétences, il est indiqué que notre diplôme est périmé depuis 2024, alors qu'on l'a eu en 2025. » Ce constat de Lilia*, ancienne étudiante de l'ISEFAC de Lille, résume le préjudice vécu par une centaine d'étudiants en cet automne 2025. Pourtant, ils sont nombreux à avoir réussi haut la main les examens de cette école de commerce privée, issu du groupe IONIS. Des diplômes qui ne valent rien et pour lesquels ils ont parfois payé jusqu'à 15 000 euros de frais de scolarité.
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C'était pourtant bien parti. Cet été, quatre promotions en alternance à Lille, et une à Paris, ont passé les tests finaux pour valider un titre délivré par l'école (dit « Bachelor », non reconnu par l'État) et une certification professionnelle équivalente à un Bac + 3/4. En Hauts-de-France, les apprentis ont reçu une attestation de réussite en août. En Île-de-France, pas de certificat en vue mais un mauvais pressentiment. « J'ai consulté mes notes en ligne. C'était indiqué que je n'étais pas apte à avoir la certification étant donné que les dossiers faits durant l'année n'étaient pas valides auprès du certificateur »
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ISEFAC | étudiants | diplôme | formation douteuse | certification | frais de scolarité | enseignement privé | préjudice