
Les maux de l'université marocaine : Entre pratiques scandaleuses et communication défaillante
Un vent glacial souffle sur les universités marocaines. Dans une vidéo percutante relayée sur les réseaux sociaux, l’expert Amine Karkach dresse un état des lieux alarmant de l’enseignement supérieur national : entre corruption, pratiques douteuses, absence d’éthique et rupture de confiance, l’université marocaine semble perdre son cap. À travers des faits précis et une analyse lucide, Karkach appelle à une réforme structurelle urgente, pour sauver ce qui peut encore l’être.
L’affaire fait froid dans le dos. Selon Amine Karkach, des cas de vente de diplômes universitaires ont été signalés, notamment à l’Université d’Agadir, révélant au grand jour un système gangrené par des pratiques mafieuses. Ce scandale n’est que la partie émergée d’un iceberg d’abus, de favoritisme et de complaisance qui remet en question la valeur même des diplômes marocains, au détriment des étudiants méritants et de la crédibilité du pays sur la scène académique mondiale.
Autre problème criant : l’absentéisme des enseignants, souvent livrés à eux-mêmes, sans évaluation ni contrôle. Les méthodes d’évaluation sont elles aussi pointées du doigt : les QCM, devenus quasi systématiques, réduisent la pensée critique des étudiants à néant. Le niveau s’effondre, la démotivation s’installe, et le contenu académique devient secondaire.
Le plus grave ? La rupture du lien de confiance entre étudiants, enseignants et institutions. Ce que Karkach qualifie de « crise morale » repose sur une impunité chronique des dirigeants universitaires, une communication institutionnelle inexistante et une déconnexion totale entre la réalité du terrain et les discours officiels. L’université marocaine donne l’image d’un bateau sans capitaine, errant sans direction.
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Face à ce marasme, l’État reste silencieux ou maladroit. Karkach fustige une réponse gouvernementale faible et peu transparente aux scandales qui éclaboussent l’enseignement supérieur. Les stratégies de communication officielles, loin de rassurer, alimentent la méfiance générale. Le manque de leadership dans les universités accentue encore la perte de repères et le sentiment d’abandon.
Pour sortir de cette impasse, Amine Karkach appelle à une réforme structurelle ambitieuse. Il plaide pour une refonte des lois encadrant la gouvernance universitaire, avec des mécanismes d’éthique, d’évaluation, et de responsabilisation renforcés. L’objectif ? Redonner à l’université marocaine sa place comme moteur du progrès, du savoir, et de la citoyenneté.
La vidéo d’Amine Karkach résonne comme un cri d’alarme : le système universitaire marocain est en danger, mais il peut encore être sauvé. Il ne s’agit pas seulement de réagir à des scandales isolés, mais de repenser tout un modèle éducatif, de restaurer la confiance et de former des générations capables de relever les défis du Maroc de demain.
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Mots Clés : Corruption | Enseignement supérieur | Réforme | Absentéisme | Ethique | Confiance | Amine Karkach | Université .