Bourses de la formation professionnelle : nouveau système de gestion et de versement digitalisé

Le ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, le ministère délégué chargé du Budget et Al Barid Bank ont scellé, ce mercredi, un partenariat stratégique pour moderniser la gestion et le versement des bourses de la formation professionnelle. Ce dispositif couvrira l’ensemble des établissements publics de formation, qu’ils relèvent de l’OFPPT ou d’autres départements ministériels (artisanat, agriculture, tourisme, pêche maritime, mines, urbanisme, énergie, etc.).

Au cœur de cette réforme : la numérisation. Une plateforme électronique dédiée, élaborée avec la Trésorerie générale du Royaume, assurera la gestion des bourses et la traçabilité des opérations. Les bourses continueront à être versées en trois tranches (octobre, février et mai), mais les délais de traitement seront fortement réduits.

Un comité ministériel évaluera les demandes sur la base du Registre social unifié, avec un seuil de mérite prédéfini. Une cellule centrale spécialisée accompagnera le processus pour garantir rapidité et efficacité.

Ce partenariat permettra également aux stagiaires de bénéficier d’un pack bancaire gratuit, « E-ZY », comprenant un compte chèque sans frais, une carte Visa Jeunes personnalisable et l’accès aux services digitaux de la banque (Barid Bank Mobile, plateforme en ligne et M-Wallet). Ce dispositif permettra non seulement de percevoir la bourse mais aussi de gérer ses finances au quotidien.

Le ministre Younes Sekkouri a rappelé à cette occasion, que le nombre de bourses a bondi de 25.000 à 35.000 en quatre ans, traduisant un effort budgétaire accru. Depuis 2017, quelque 222.000 stagiaires en ont bénéficié. Fouzi Lekjaa a, de son côté, souligné le rôle crucial de la formation professionnelle dans les grands projets nationaux. Quant à Al Amine Nejjar, président du directoire d’Al Barid Bank, il a insisté sur la mobilisation du réseau bancaire pour offrir un service rapide, sûr et transparent.

Avec ce nouveau système, le Maroc franchit un pas décisif vers une meilleure gouvernance des bourses, au service de l’équité sociale et de l’inclusion des jeunes dans la dynamique économique nationale.

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